Parce que l’avenir du logement social se joue aussi à Bruxelles

Accueil > L’état du logement dans l’Union > Une histoire commune > Trente glorieuses : loger les larges couches de la population > Trente glorieuses : loger les larges couches de la population

Trente glorieuses : loger les larges couches de la population

Les deux conflits mondiaux, les exigences de reconstruction massive puis le développement économique des trente glorieuses alliant urbanisation de masse, industrialisation, boom démographique et décolonisation, ne feront qu’accentuer la volonté des Etats membres d’encadrer et de promouvoir ce secteur clé de l’accompagnement de la transformation de la société européenne, d’une société rurale à une société urbaine et moderne.

Le logement social est ainsi centré sur le logement des classes populaires, c’est-à-dire sur les « larges couches de la population » de l’époque tel que le précise la loi fédérale sur l’utilité publique du logement de 1958 en Allemagne créant ainsi un statut fiscal spécifique pour les opérateurs de logement social.

La modération du coût du logement et par là même des salaires est une priorité, en témoignent les notions historiques d’habitations à bon marché, à coût modéré, à loyer modéré ou encore de logements de protection officielle, notions qui réapparaissent aujourd’hui en Chine.

C’est le temps de la modernité dans l’habitat, des grands ensembles et des « cités-dortoirs » qui fleurissent un peu partout en périphérie des grandes villes européennes dès la fin des années 50 et de la construction de masse afin de faire face à la pénurie de logements – à l’exemple du programme « million » en Suède qui avait pour objectif de construire un million de logements publics en 10 ans – d’éradiquer les derniers bidonvilles des villes européennes et de rénover les quartiers populaires et autres îlots insalubres des centre-villes.

$(document).ready(function() { $("#site").addClass("'.$mode.'"); }); '; ?>